La démobilité pour une meilleure qualité de vie - part 1

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La semaine dernière nous avons participé à 2 évènements qui a priori n'avaient pas de lien :

  1. Présentation d'une étude sur l'utilisation du Léman Express qui fête ses 3 ans. Ce webinaire organisé par le Grand Genève a mis en évidence 3 points importants :
    1. Atteinte des objectifs du nombre d'usagers du train avec 1 an d'avance
    2. Augmentation de l'utilisation des modes doux à l'exemple du covoiturage
    3. Augmentation du nombre de voitures sur les réseaux routiers dû à une attractivité du territoire très forte.

Le détail de l'étude est accessible en cliquant ICI

  1. Participation au concert de l'école de musique de La Roche sur Foro qui s'est déroulée à la conciergerie du Pays Rochois, soit à la sortie de la gare de La Roche sur Foron. Retrouvez les photos et vidéos de cette belle soirée en cliquant ICI. Cet évènement convivial et gratuit a attiré plus d'une centaine de personnes, dont seulement une petite dizaine d'usagers du train qui en mode metro-boulot-dodo ne sont pas arrêtés. On est bien loin de la mobilité qui soulage les usagers du stress du quotidien.

De ces 2 temps forts il ressort le constat suivant :

Cette vision positive du développement de la mobilité devient en fait une mobilité éprouvante et ce à plusieurs niveaux :

  • Pour l'environnement : la SNCF est le 1er consommateur industriel d'électricité de France
  • Une offre multiple sursollicitée: des trains bondés, des alternatives qui répondent aux besoins uniquement à la marge  ( ex covoiturage)
  • Un stress du quotidien qui augmente, créé par les bouchons et les trains bondés.
  • Une qualité de vie qui diminue : plus de temps dans les transports, moins de temps pour s'occuper de son quotidien et de la qualité des produits et services qu'on sollicite.

La mobilité ne peut donc être pensée uniquement via les infrastructures mais de manière plus large en prenant en compte les services et leurs utilisations au plus près des consommateurs.

Cette prise en compte est au coeur des études menées sur La DEMOBILITE ou MOBILITE LOCALE qui agit à travers différents leviers d'actions* :

  • le télétravail,
  • la visio-conférence,
  • les mobilités "douces" (déplacement à pied ou à bicyclette),
  • le rapprochement des lieux d'habitation et des lieux de travail,
  • la réduction de l'étalement urbain,
  • la fin de la spécialisation urbaine,
  • les commerces de proximité,
  • l'accès à des services sans déplacement (téléconsultations, télé-procédures),
  • etc.

A Ma conciergerie Locale nous nous battons au quotidien pour que les politiques publiques et privées intègre ces notions de DEMOBILITE ( qui existent depuis 2008 ...), et au quotidien cela se concrétise par :

  • Des espaces de travail pour favoriser le télétravail et les video conférences
  • Un réseau de partenaires locaux pour favoriser l'économie locale face aux géants Amazon, et une organisation logistique permettant aux abonnés de récupérer leur commande au plus près d'eux, c'est à dire dans les fameux 15mn que tout à chacun est près à faire à pied autour de chez soi
  • des tarifs accessibles : entre l'inflation, les coûts de l'énergie qui augmentent, Ma conciergerie Locale fait le pari du moins cher grâce à une organisation et une mutualisation des demandes.

*cet article s'appuit sur plusieurs sources dont : 

https://www.toupie.org/Dictionnaire/Demobilite.htm

https://www.fondapol.org/etude/julien-damon-demobilite-travailler-vivre-autrement/

https://www.lepoint.fr/dossiers/hors-series/route-voiture-voyage-futur/des-avantages-de-la-demobilite-02-12-2021-2454864_4423.php#11

https://blogs.letemps.ch/romande-energie/2022/12/05/la-demobilite-et-ses-enjeux/ 

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